«Ho inchiodato rotaie, fatto il capostazione, offerto polizze assicurative, ho lavorato come commesso viaggiatore, operaio di acciaieria, imballatore di carta da macero e macchinista teatrale. Quello che volevo era sporcarmi con l’ambiente, con la gente comune, e trovarmi a vivere, ogni tanto, l’esperienza sconvolgente di scorgere la perla sul fondo dell’essere umano».
Così scrive Bohumil Hrabal (1914-1997), il più grande scrittore ceco del secondo Novecento insieme a Kundera, nella breve introduzione al suo esordio nella narrativa, «La perlina sul fondo» (1963), ora tradotto da Laura Angeloni in prima edizione italiana e ottimamente curato da Alessandro Catalano per una piccola e coraggiosa casa editrice torinese dal nome promettente, Miraggi, con una collana dedicata ad autori cechi, dove spicca un titolo ormai introvabile, «Il brucia cadaveri» di Ladislav Fuks, che uscì nei Coralli di Einaudi negli anni ’70 tradotto dalla moglie di Angelo Maria Ripellino, ora riproposto in una nuova ed efficace versione da Alessandro De Vito.
Hrabal pubblicò questo libro abbastanza tardi, a 49 anni, approfittando del venir meno del rigido realismo socialista degli anni Cinquanta, quando i suoi racconti circolavano soltanto in samizdat, e del disgelo dei primi anni Sessanta, prima che la Primavera di Praga venisse stritolata dai carri armati sovietici.
Si tratta di dodici racconti che segnano una novità nel grigiore culturale dell’epoca: Hrabal riproduce i discorsi della gente comune, con il gusto per il racconto orale, per le situazioni surreali create dalla lingua parlata degli avventori delle birrerie, degli operai di un’acciaieria, e un montaggio quasi cinematografico.
Qui ci sono già i personaggi dei capolavori successivi, «Vuol vedere Praga d’oro?» (1964), «Treni strettamente sorvegliati» (1965), «Ho servito il re d’Inghilterra» (1971) e «Una solitudine troppo rumorosa» (1976), quelli che Hrabal definisce «stramparloni», chiacchieroni che raccontano storie di donne e di calcio, di motori e di caccia. Corredano il volume una bibliografia e una preziosa filmografia con l’elenco di tutti i film tratti dalle opere di Hrabal.
Les pénultièmes ne sont pas les derniers (B. Cepollaro, Introduction)
Ce livre, alternant vers et prose, n’est cependant ni un prosimètre ni un recueil incluant quelques petits poèmes en prose. Plutôt une sorte de carnet de voyage – un voyage circulaire et répétitif, celui des “avant-derniers”, justement, lève-tôt, SDF, travailleurs divers, obligés de prendre les premiers métros à l’aube, lorsque tout juste « Paris s’éveille », que « Les banlieusards sont dans les gares / À la Villette on tranche le lard » etc. (J. Dutronc – A. Ségalen – J. Lanzmann). Un livre abondamment corrélé aussi de photos prises par l’auteur, au hasard de ses pérégrinations quotidiennes de turbo-prof d’italien en région (mais habitant Paris, près des « deux boulevards philosophiques : le Boulevard Voltaire et le Boulevard Diderot, comme pour fonder la nation », p. 72). Abonné donc à la ligne 6 du métro parisien, direction Gare Montparnasse et la suite.
Parce que, tant qu’il y aura des pénultièmes, ça voudra dire qu’il y a encore un peu de marge pour l’humanité, que nous ne sommes pas encore arrivés à la fin du voyage, au bout de la nuit.
(p. 94)
J’ai sur ma table, en même temps que ce dernier livre de Francesco Forlani, la plaquette d’un autre exilé à Paris, Filippo Bruschi (Maniere, Massa, Transeuropa), le recueil d’une Brésilienne d’Italie, Vera Lúcia de Oliveira (Ero in un caldo paese, Rimini, Fara), le dernier livre de Paolo Febbraro (La danza della pioggia, Rome, elliot) et une micro-anthologie de L’infinito léopardien – poème dont c’est le bicentenaire – en plusieurs langues (Venise, Damocle), tous sortis en 2019[1]. Et ne puis m’empêcher de penser, avec une pointe d’envie, que l’Italie en crise a quand même la chance de voir publiés tous ces ouvrages, dont aucun n’espère devenir un best-seller, alors que nous ne parvenons pas à convaincre les grands éditeurs du prospère Hexagone à prendre le risque – minime – de lancer ici un illustre inconnu tel que Pascoli (1855-1912) ou de procurer une nouvelle édition (en vers) des Chants de Leopardi, ou encore de faire connaître ce chef-d’œuvre, dialogue poétique en forme de Mystère, qu’est la Représentation de la croix d’un autre quasi-inconnu en France, Giovanni Raboni. Il est vrai que d’excellents sites suppléent à leur manière cette pusillanimité criante. Fermez la parenthèse.
Les Penultimi / Pénultièmes, donc, s’ils utilisent çà et là le langage mixte-transnational où excelle le poète saltimbanque Forlani, remarquablement illustré dans son précédent Parigi, senza passare dal via (Laterza 2013)[2], pointent plus souvent sur une variété stylistique mêlant les mots des tribus (haute couture, courage, trafic ralenti, c’est l’heure c’est l’heure !…) aux allusions textuelles, comme à la fin du bref extrait prosaïque cité plus haut (ou encore, p. 65, les couleurs des voyelles), et bien sûr à la magie des simples noms : Montparnasse (et le Parnasse), Ville Lumière, Louise Michel, São Tomé, la station Verlaine, la Normandie… en langue originale dans le texte évidemment. Comme :
Là un sac en plastique à la dérive voletait d’un trottoir à l’autre de l’avenue Daumesnil, soulevé par le vent, en suspens dans la lumière rose, on aurait dit une méduse, toute seule, parmi les gens égarés
[mais l’italien “perduta gente” est là un syntagme dantesque – Enfer iii – et relève du pluristylisme évoqué plus haut] (p. 80).
Remarque, en passant : point de vélos, nul bicycle (chers aux antépénultièmes peut-être) dans ce chant qui se refuse à être des “derniers”, ou des Letzten de rilkienne mémoire, voire comme aurait dit Derrida des « survivants » que nous sommes peut-être déjà ici et maintenant. Le regard est concentré, attentif à ce qui fait plus sérieusement – et durablement – la condition des « vrais gens » dont le je poétique ne se distingue jamais. Sans « distinction », il applique une pietas discrète, pudique, participante aux mots, aux « gestes » et « sourires » de ses semblables (p. 11), et c’est cette attention même qui le rend de bout en bout présent, encore qu’il n’apparaisse, sous sa forme grammaticale, que plus loin et toujours avec parcimonie. Les gestes eux aussi, parfois, « paraissent autres », dans un impersonnel absolu qui va mêler textes (a rose is still a rose), anonymat d’un quelconque on « pénultième », tu projeté ailleurs où n’est « personne d’autre que lui », sauf la nature indifférente et je quand même : « excepté moi qui lui passe à côté » (p. 24). On pourrait appeler cela mélange des genres, ou encore dissimulation d’un lyrisme bien présent, sous une narration objective qui donne son unité à l’ouvrage[3]. Ou enfin alogique trouée, déraisonnable beauté jusqu’à cet haïku de la couverture de survie (en or pur), voyage dans une bien plus longue histoire, jusqu’aux victimes anonymes du drame de Pompéi – la région d’origine de Francesco Forlani – par exemple :
Alors, tandis que je descends les escaliers dans la lumière jaunâtre des néons je me demande à quel moment il est arrivé que le volcan laisse les corps calcinés ensevelissant toute grâce sous la cendre
(p. 46)
On l’aura compris, les cordes dont joue l’écrivain sont multiples et parfois discordantes, sinon variées, en tout cas pluristylistiques au sein d’un ensemble cohérent et suivi pourvu que le lecteur en accepte le jeu, au fond dialogique et empreint de douceur. Comme l’est, pour finir, le feuillet manuscrit donné à voir p. 107, dont on comprend en chaussant ses lunettes qu’il correspond au premier texte (numéroté 5, p. 11, en incipit) ; alors que le texte n° 1, que l’on a lu p. 91, clôturait primitivement l’ouvrage, ainsi qu’une rapide enquête parmi les archives numériques de cette aventure (sous forme de pdf) peut le confirmer aux plus curieux des lecteurs. Quoi qu’il en soit, une élégante façon de replier la fin sur son début, pour ne pas finir peut-être, en une vaste figure d’épanadiplose dont bien d’autres écrivains ont joué (T. S. Eliot : « La fin, c’est l’endroit dont nous partons »), et qui pourrait être une forme de consolation, si l’on veut bien faire l’effort de lecture :
Et ainsi, en approchant l’oreille de ces choses abandonnées on peut presque entendre leurs voix et la mer.
[3] Je reprends ici les notes de mon intervention à la Librairie italienne de Paris Tour de Babel, le 30 janvier 2020, en compagnie de Christian Abel, Fortunato Tramuta, Andrea Inglese et l’auteur (accompagné de deux musiciens).
Pontescuro è un ponte di pietra. Pontescuro è un paese della bassa padana. C’era una volta un fiume, due sponde unite da questo ponte che, all’epoca della sua costruzione, univa il nulla con il nulla. Poi, da una parte un castello del padrone e, dall’altra, il paese “della malora”.
Pontescuro, il bellissimo libro di Luca Ragagnin, pubblicato dalla sempre attenta Miraggi Edizioni, è un po’ storia, un po’ favola nera, un po’ leggenda. La nebbia avvolge ogni cosa in quel luogo. Sono gli anni ’20 del secolo scorso, anni di marce e violenze fasciste. Anni di paura e di rancori. In quel luogo dimenticato da Dio, ma non dal male, la giovane figlia del padrone, la sfacciata, libera, troppo libera, Dafne, viene trovata morta con un nastro rosso attorno al collo.
Attorno a questo fatto una storia corale, raccontata dai vari protagonisti ma anche dal fiume, dal ponte stesso, dalle blatte e dalle ghiande. Uomini e natura parlano una lingua che incanta ma che colpisce duro. E raccontano una storia, un ambiente in cui la cattiveria, il rancore, l’invidia, l’ipocrisia, avvolgono tutto, proprio come quella maledetta e insana nebbia che si infila nei polmoni, che taglia il respiro, che lascia il fiato corto della bugia, del non detto, del pettegolezzo usato per scaricare le responsabilità sempre su altri e altro.
Un mondo di male in cui ciò che non si conforma, ciò che provoca, ciò che non si sottrae allo scandalo diventa, inevitabilmente, colpevole. E poco importa che, in realtà, sia solo la proiezione dell’infamia altrui. Questa sarà dunque la sorte della giovane Dafne e di Ciaccio, bambino abbandonato sulla riva del fiume e poi divenuto lo scemo del villaggio. Un marchio che, se da una parte lo difenderà, dall’altra sarà la sua condanna, il pregiudizio che si porta addosso.
In questo odore stantio di nebbia, umido, sussurri e sospetti, Dafne e Ciaccio saranno proprio i più puri, coloro che non rinunciano al godimento e che, proprio per questo, si porteranno addosso una lettera scarlatta. Il marchio di chi ha tolto la pace a un luogo e a una comunità che, invece, più che di pace viveva di omertà, di desideri repressi, di gelosie striscianti e di aspirazioni sepolte.
Sepolte in quella terra che, nel sottosuolo è più pulita e autentica di quanto sia in superfice, come raccontano le blatte che, nel sottosuolo e negli anfratti si devono nascondere per non morire.
Pontescuro è una metafora, una denuncia leggendaria e fantastica di un’epoca e di una mentalità, di una violenza e di un regime che si preparava a distruggere, nascondere e colpevolizzare tutto ciò che poteva essere vita, gioia, ribellione, provocazione e sessualità. E il ponte è l’emblema di qualcosa che non si può e non si deve attraversare, pena scoprire che non vi è nulla di cui avere paura se non la scoperta di avere accettato un interdetto inutile, strumentale.
Pontescuro è il racconto di un mondo malato, di un mondo (e un’epoca) in cui non ci si preoccupa neanche di imbiancare i sepolcri marci di dentro perché lo stesso marciume è talmente evidente da non essere nemmeno più percepito come tale. E, per questo motivo, trova un colpevole di comodo per continuare a marcire in pace, tra menzogne e ipocrisia.
È bello, è bello davvero questo libro. Perché fa ciò che dovrebbe fare la letteratura: interrogare e non lasciare, in fondo, che vi sia certezza di speranza e redenzione.
«Nessuno vuole morire» sussurra Mona. «Si sforzano tutti di vivere, di sopravvivere. Si aggrappano tutti alla vita, anche quelli a cui resta solo mezzo cervello e senza una gamba. Nessuno vuole morire».
L’affermata scrittrice ceca Bianca Bellovà ritorna, dopo il grande successo di critica de Il lago, con un libro davvero eccezionale, Mona edito da Miraggi e tradotto sapientemente da Laura Angeloni.
Della trama sappiamo solo che è in corso una guerra, che spazza via interi palazzi, lasciando nuvole di polvere, i soldati feriti dal fronte vengono portati all’ospedale dove esercita Mona, sono talmente tanti che sono ammassati sui muri.
Mona la nostra protagonista ha avuto una vita difficile, da piccola è stata richiusa per mesi in una botola per nascondersi da chi aveva portato via i suoi genitori. All’ospedale viene ricoverato un giovane soldato a cui hanno amputato una gamba, Mona se ne prende cura, e le loro giornate sono scandite dai loro racconti del passato.
Mona sa quanto sia facile soccombere alle visioni, quanto impercettibile sia il passaggio tra sanità mentale e assoluta pazzia, ha comprensione per lui, gli preme una mano sulla fronte e pronuncia parole rassicuranti, non potendogli somministrare sedativi.
Mona ha superato suo malgrado le avversità della vita scrivendo poesie, non a caso conosciamo il potete salvifico della scrittura, e attraverso un linguaggio cifrato, scrive i suoi pensieri.
Mona affronta il bigottismo religioso, non ama coprirsi il capo e anzi sfida il veto imposto andando in giro senza il foulard, Mona è una donna audace che non teme i pettegolezzi.
“Esistono molti tipi di umiliazione, Mona ne conosce a migliaia, per sentito dire e per esperienza diretta. Gli uomini che incrociandola per strada fanno schioccare la lingua. L’impiegato della banca che ticchetta impaziente con la matita sullo sportello, senza prendersi la briga di aprir bocca, quando Mona si attarda troppo a cercare un documento. Gli inopportuni palpeggiamenti sull’autobus. Gli infiniti parlottii, essere chiamata puttana quando esce con la testa scoperta”
La narrazione è strutturata tra passato e presente, con gli eventi che hanno caratterizzato la vita di Mona e il soldato Adam, fino ai momenti correnti.
In un lento divenire, una Mona bambina fino a una Mona moglie e madre; per entrambi sono esplorazioni intime, pensieri ed emozioni che scorrono come un fiume in piena, entrambi hanno bisogno l’uno dell’altro.
Mona è un libro notevole dove i sentimenti sono i veri protagonisti, una storia che incolla il lettore alle sue pagine, e dove la fermezza di carattere porterà Mona a liberarsi finalmente da un passato ormai perduto come la sua infanzia, come le case e i balconi distrutti dalla guerra.
“Contro gli spessi muri della stanza i pensieri sbattono e rimbalzano rimbombano in una valle sorda e il sonno è l’unico incantesimo che la liberi dal desiderio”
Bianca Bellová (1970) è una delle autrici più affermate della Repubblica Ceca.
Ha esordito nel 2009 con Sentimentální román (“ Romanzo sentimentale ”), ripubblicato in nuova edizione nel 2019, a cui ha fatto seguito nel 2011 Mrtvý muž (“ L’uomo morto ”), tradotto in tedesco, e due anni dopo Celý den se nic nestane (“ Non succede niente tutto il giorno ”).
Nel 2016 arriva il grande successo di critica e di pubblico de Il lago, tradotto in più di 20 lingue (in Italia in questa stessa collana) e vincitore nel 2017 di due importanti premi: il Premio Unione Europea per la Letteratura e il premio nazionale Magnesia Litera.
Come un viaggio che ricorda Canto alla durata di Peter Handke, così Francesco Forlani ci porta tra i penultimi, ossia, coloro che ancora conservano qualcosa del nostro vecchio Occidente.
Le sue parole vanno al di là della tradizione, della nostalgia; non c’è aria di polemica nei suoi versi, ma riecheggia la domanda delle domande: qual è il senso di ogni cosa? Ma come sappiamo la risposta da dare sarebbe tanto ovvia quanto impossibile.
Non è un caso che questi versi siano stati composti in Francia, nella patria di Camus, di Sartre, di Céline, che per primi hanno dato vita alla critica della modernità che non è solo dissenso o negazione ma, soprattutto, riflessione e interpretazione del capitalismo, della scienza, del progresso.
Pertanto, i penultimi di Forlani non sono altro che uomini e donne che lavorano per sopravvivere, che vivono per rincorrere qualcosa, che non si interrogano perché forse già hanno la risposta, che si inseguono a vicenda lungo le strade del mondo perché così fan tutti, eppure, davanti a un momento di silenzio, di noia, di smarrimento, di discernimento, loro si riappropriano di una coscienza antica e si affidano a quella poetica della resistenza che smuove l’anima.
Forlani è testimone di queste masse che invadono ogni mattina il metrò, le strade, i negozi, e avverte lo smarrimento di ogni individuo, la voglia di non farsi risucchiare, la necessità di esserci. Anche lui fa parte di questa folla, dei penultimi che ancora non vogliono abbandonare la lotta, ed è proprio per questo motivo che il verso diventa più di un rigo d’inchiostro, ma qualcosa che va inciso perché deve durare, altrimenti non sarebbe testimonianza.
L’autore parte da ciò che è negativo, brutto e sgraziato. Non si può fare altro. Eppure, il gioco dell’arte sta proprio in questo, rendere fruibile e positivo tutto ciò che andrebbe disintegrato, proprio perché ciò che resta possa essere da monito per il futuro; affinché nulla sia più la penultima scelta prima del giudizio finale.
Quattro giorni concessi dalle autorità penitenziarie a seguito di un lutto in famiglia a un uomo che sta scontando una condanna per traffico internazionale di stupefacenti; novantasei ore per tentare di salvarsi da una malattia che minaccia di ucciderlo. Ambientato tra le valli del ponente ligure e le lande peruviane chiuse e buie o all’improvviso accecate dal sole, con prefazione di Dario Voltolini, il romanzo a fumetti “Quattro giorni” pubblicato nella collana “MiraggINK” della torinese Miraggi è tratto da “Quattro giorni per non morire” dello scrittore e poeta Marino Magliani (Sironi, 2006). «Una storia cruda, dura, emozionante e asciutta», come la definisce Voltolini, scaldata dall’eco della letteratura sudamericana di cui Magliani è innamorato. La sceneggiatura è firmata da Andrea B. Nardi e le tavole dal torinese Marco D’Aponte, diplomato all’Accademia Albertina, che nel 2000 ha disegnato il fumetto più grande del mondo, la “Storia del traforo del Frejus”, collocato in Piazza Statuto. Sue anche alcune storie de “La valigia del cantastorie” di Guido Ceronetti, due graphic novel tratte dai gialli del commissario Martini, “Tazio Nuvolari, compagno del vento” sceneggiato da Pit Formento, “Cento anni nel futuro” di Riccardo Migliori e “Sostiene Pereira”, adattamento di Marino Magliani del romanzo di Tabucchi.
Ecco la prefazione di Dario Voltolini (illustrazioni di Marco D’Aponte e adattamento di Andrea B. Nardi; da un romanzo di Marino Magliani)
È con profonda commozione che scrivo questa nota a margine dell’ottima prova congiunta di due squisiti narratori, Marino Magliani alla tastiera e Marco D’Aponte alle matite, innanzitutto per la storia che viene narrata, ma anche per altro. La storia che viene narrata la conosco da anni e ora me la trovo qui davanti agli occhi visualizzata con raffinata perizia da chi sa come dare corpo alle parole. Da anni non la rileggevo e rivederla così, attraverso immagini sulla pagina che vanno a mescolarsi a immagini che tenevo ancora da qualche parte nella mente, è un’esperienza piena di senso. Facile sintetizzare: tavole magnifiche per una storia potente. Ma devo ancora una volta ricordare che la “potenza” di una storia ligure è tutta dentro la cartuccia inserita nella doppietta, ma prima della detonazione.
È una potenza che sempre sta per manifestarsi. Questa caratteristica è della terra e dei suoi migliori narratori e poeti. E io amo quella terra, con i suoi narratori e poeti. Secco, compatto, lo spirito di quella regione preme per uscire e ogni volta, anziché esplodere, vibra. Vibra in modo tale da risuonare a distanza, è un suono riconoscibile, simile ad altri (per esempio qui le Ande entrano in grandissima risonanza con i muretti a secco liguri, con la loro anima) ma in fondo unico e imparagonabile.
Ho conosciuto Marino Magliani proprio attraverso il testo qui riproposto, esemplarmente sceneggiato da Andrea B. Nardi, nelle tavole di D’Aponte. Me ne innamorai subito e la gioia per me fu grandissima quando lo vidi pubblicato. Per una volta le cose erano andate per il verso giusto e la grande qualità di uno scrittore veniva colta dall’editoria, veniva accolta e fatta vivere sulla pagina. Be’ questo è un ricordo, ed è molto dolce. Così Marino e io siamo diventati amici, come si può esserlo stando uno in Italia e uno in Olanda. Ma la qualità di un’amicizia che nasce da un testo è un qualità molto particolare. È un’amicizia in qualche modo segnata da quel testo, un’amicizia che profuma di quel testo. La chiamerei, in questo caso, un’amicizia ligure, ma non cercherò certo di spiegare cosa significa “ligure” in questo contesto. “Ligure” lo vedete subito cosa significa, leggendo quest’opera. Forse “ligure” è l’unico aggettivo topografico che invece di restringere e dettagliare il suo senso comprimendolo in un luogo (che in questo caso è di per sé stesso un luogo compresso tra montagne e mare), lo fa volare su tutto il pianeta dispiegandosi a categoria emotiva autonoma. Forse straparlo, per amore del luogo. Ma qualcosa di vero penso che lo sto dicendo. Laddove il dolore resta incapsulato in una vita che continua, laddove le occasioni perdute vivono per il fatto stesso di esserci state, laddove qualcosa per essere detto bene ha senso che sia taciuto – e molti altri “laddove” ancora – l’aggettivo “ligure” arriva a spiegare perfettamente quello che c’è da spiegare.
Marino negli anni ha scritto tante storie, tutte molto belle, solide, tanto pietrose quanto ventilate, e ogni volta è una festa (senza strepiti, eh!) leggerle. Ma per me questa è “la” storia, perché è quella tramite la quale ho conosciuto Marino. Riassumerla? Non ha senso. Solo che è struggente, questo sì che lo posso dire, fatta di uno struggimento particolare che in queste tavole, per un ulteriore gioco del destino di un incontro, risuona perfetta e risuona nelle lontananze.
NdR: il testo riportato è la prefazione di Dario Voltolini al romanzo a fumetti “Quattro giorni”, con illustrazioni di Marco D’Aponte e testo/adattamento di Andrea B. Nardi, tratto dal romanzo “Quattro giorni per non morire” (Sironi Editore, 2006), di Marino Magliani, pubblicato ora da Miraggi Edizioni, nella collana MiraggInk
Leggo i primi due racconti in metro; mi sorprende subito la natura delle storie: le seguo come quando tentiamo di ricostruire nella mente un sogno appena svanito, al risveglio. Mi ritrovo a percorrere le sinuose vie dell’insondabile umano, con una sensazione piacevole, che passa dall’alienazione iniziale a un grande entusiasmo alla fine. C’è qualcuno che mi sta dicendo delle cose, forse importanti, su come reagisce la mente di fronte a determinati eventi della vita: un adolescente che riceve un’educazione severa, in uno spazio familiare militarizzato, che fugge dalla realtà che lo opprime, alimentando fantasie morbose fortemente aggrappate alla propria passione per la musica e c’è un uomo che percorre i sentieri della memoria in cui la protagonista è una donna, Vera, di nome, ma di fatto? La sua presenza, come un fantasma, si nasconde nelle immagini che vengono fuori da un vecchio album di fotografie. Cavalcare i ricordi è un gioco pericoloso per la mente e, in un attimo, tutto può diventare solo una proiezione dell’inconscio.Torno a casa entusiasta. Mi piace la scrittura di Simone Ghelli, genera empatia e io la trovo piena di suggestioni, a tratti anche poetiche. La malattia di Ascanio Ascarelli è una sorta di porta segreta verso un mondo interiore in cui la riflessione diventa una lunga pausa dalla vita più che preoccupazione per la sorte della stessa; la mania di un giovane apprendista, che legge i manoscritti spediti a un editore, di attaccarsi alla spazzatura letteraria come un accumulatore seriale, racconta una verità che conosco. La somma dei secondi e dei sogni: quante vite fanno tutti quei minuti passati a scrivere? Mi immedesimo anche nel libraio che chiude la libreria con la morte nell’anima e la lettura dei racconti a seguire è un’occasione per incontrare un’umanità varia in cui ci si riconosce e per la quale si fa persino il tifo, come per il professore che compie un atto rivoluzionario, interpretando in senso letterale il “compito di realtà” previsto in una circolare ministeriale e invita i propri studenti a descrivere come vedono la scuola e come vorrebbero che fosse. Le conseguenze sono quelle che ci aspettiamo ma che sarebbero diverse, se fossimo in una società che non ragiona seguendo sempre i soliti schemi mentali. Tra le righe di ogni storia risulta chiaro il messaggio dell’autore: la vita che viviamo, in fondo, è un insieme di dimensioni sovrapposte, che moltiplicano la realtà in piani invisibili, ma indispensabili.
“Il clima e le nuvole sono l’inizio di ogni cosa, di ogni dialogo e di ogni storia e saranno anche la loro fine.” Questa vicenda comincia con un traguardo raggiunto. “Ce l’ho fatta”, ripete qualcuno che, nel giorno del suo compleanno, si sta godendo il regalo atteso da tutta una vita: salire in alto, con le nuvole a portata di mano, l’orizzonte che si staglia oltre la città amata e odiata, tenendo sotto controllo altitudine, vento e direzione e, in sottofondo, la musica del silenzio. Un prologo che sul momento mi strania, perché non riesco a dare una collocazione spazio-temporale al narrante e non so cosa voglia dirmi. Ma la curiosità irrompe subito nell’incipit del primo capitolo: “Il mio nome è Fleischman”.Così, conosco il trentenne protagonista di questa storia. Fleishman è un ragazzo problematico, tendenzialmente asociale, bullizzato dai compagni durante gli anni di scuola, in cura da una psichiatra in seguito al trauma causato dall’incidente stradale in cui ha perso entrambi i genitori; ha sempre la testa fra le nuvole e non solo in senso figurato: lui vive in simbiosi con esse. Le nuvole lo tranquillizzano, gli hanno insegnato a perdonare, gli hanno tenuto compagnia negli anni più difficili della sua infanzia. Fleishman ne studia le forme, le analizza, come fa col clima, quando registra la temperatura, la pressione atmosferica, le precipitazioni, la direzione e la forza del vento. Sulle pareti della sua stanza c’è un enorme grafico, con degli appunti: “questo è il mio mondo. Il mio diario. La mia tabella di marcia.”
L’ossessione per le nuvole, così inconsueta, è l’elemento vincente del romanzo, quello che connota in modo originale il personaggio e rende credibile la sua voce. Per non finire in una casa-famiglia o al riformatorio, Fleishman viene affidato a un cugino sconosciuto, Jégr, col quale andrà a vivere in un hotel, nella città di Liberec, sospeso a 1012 metri sopra il livello del mare. Un’enorme fabbrica di nuvole a forma di missile rotondo, che si stringe sulla punta; una struttura senza spigoli, la cui torre si conficca nel cielo come un ago affilato.È lì che Fleishman conosce Ilja, la cameriera che lo giudica strano, salvo poi raccogliere i suoi segreti ed è lì che si affeziona a Reinhard Franz, un ex pilota nostalgico del passato, tornato in città con le ceneri di due suoi amici raccolte in un barattolo di latta, per compiere una missione importante.Ciò che ho apprezzato della narrazione è la capacità dell’autore di portare il lettore a familiarizzare con tutti i personaggi, dal protagonista a quelli secondari. È facile interessarsi alle vicende raccontate da Fleishman, quando anticipa storie ed entrata in scena di persone con la formula “ma questo ve lo dirò dopo”, creando una sorta di bolla di sospensione in cui sono racchiuse aspettative, che non saranno deluse. È con questo meccanismo di “rimando”, in grado di creare attesa e generare curiosità, che conosciamo meglio Jégr e il suo “museo del blocco orientale”, allestito nella reception dell’hotel, pieno di oggetti legati a determinati momenti della sua vita e anche Ciuffo, ex compagno di scuola e ora nuovo cameriere del Grand Hotel, che sogna di fare fortuna in America grazie al “salvifico” Happylife, una brodaglia verde multifunzionale,utile per tutto: stoviglie, tappeti, per farci i cetrioli sottaceto, per lucidare le scarpe, per il mal di gola, per sbiancare i denti… “Con questo pulisci i mobili e anche l’auto col tuning.” La narrazione ingenua di Fleishman, che conserva quasi dei tratti autistici (come nella meticolosa ricostruzione etimologica di talune parole), definisce bene il personaggio e per lui non si può che provare una simpatia del tutto spontanea: la sua forza risiede nella fragilità, che emerge proprio dalle riflessioni semplici, ma di grande potenza espressiva; nella paura di abbandonare Liberec, tale da provocargli autentiche crisi di panico ogni volta che prova a varcarne i confini. Ma ad aiutarlo, nella più grande sfida della vita, più che le parole di una psichiatra o la compagnia di una persona speciale, saranno ancora le nuvole, fedeli ed eterne compagne di viaggio, le uniche in grado di restituirgli la felicità.Il cerchio si chiude: la storia si completa con tutte le sue verità. Quando si arriva al silenzio del commiato, viene voglia di applaudire.
Luca Quarin è un autore che non conoscevo, uno di quegli autori nei quali t’imbatti casualmente o per suggerimento, come nel mio caso, e ti insegnano ad averne cura. Perciò, oggi, sono felice di presentarvi questa mia scoperta.
Un romanzo nel quale cascherete e che vi trasmuterà in un tempo lontano ma che sentirete scorrere dentro le vostre vene come un imperativo al quale non potrete aver modo di sottrarvi: come l’amore che vi invade l’esistenza e potete solo sentirne la sua astinenza malgrado esso vi sia ad un soffio. Edito da Miraggi Edizioni, quella narrata è una storia che s’innesta in un passato che ha qualcosa di “così presente”. Lo so, sembra paradossale ma, mi darete ragione.
Dotato di una scrittura particolareggiante e minuziosamente architettata in una sinfonia di parole ammaestrate dal proprio direttore d’orchestra, si legge con una facilità estrema. Sarete tentati di raggiungere l’ultima pagina con una “curiositas” simile a quella di Apuleio nelle sue Metamorfosi. Benché la matrice storica del romanzo non concede alla fantasia ampi orpelli, la narrazione, diventa il fil rouge che legherà i protagonisti i vostri compagni di avventura. Compagni che vi porteranno a spasso tra luoghi non comuni capaci di scardinare quelle consapevolezze immutabili che preservate. Ho accostato le Metamorfosi a questa storia consapevole del paragone stonato: si, perché, la vera matrice portante della narrazione è ciò che sfugge.
Non aspettatevi di trovare una serenità o una stasi: è un romanzo che porta a burrascose affermazioni, a picchi di isteria e diventa scomodo. Si, perché ciò che si racconta non conosce riposo. Un moto. Un moto perpetuo.
Un romanzo, lo ammetto, ben scritto ma complesso: siamo nel 1972 e una bomba distrugge Peteano uccidendo tre carabinieri. L’incidente scatenante s’inquadra come il momento in cui i panni del lettore vengono, amabilmente, distrutti e lasciano il posto ad un’esperienza totalizzante. Ed è così che parte l’inchiesta degli inquirenti che sembra portare ad un gruppo di militanti tra cui spiccano un ragazzo e una ragazza che cercando di scampare ai carabinieri, finiscono con l’automobile nel lago di Levico.
Nel rocambolesco inseguimento l’impatto è un urlo muto ma assordante: il figlio di tre anni rimane orfano. Proprio da qui parte una assurda routine di errori e falle nel sistema giudiziario che condanna ed assolve sei giovani ma che non riesce a chiarire le posizioni che hanno avuto quei due genitori. Ma il passato, si sa, è sempre pronto a mostrarsi una Torre di Babele furente. Dopo dieci anni il caso viene riaperto come un’autopsia delle coscienze: Vincenzo Vinciguerra racconta al giudice Felice Casson i retroscena dell’attentato e le filosofie più oscure della destra eversiva degli anni settanta. In un duello tra razionalità e desiderio di chiarezza, il mistero su quei due giovani, non trova quiete.
E nel limbo delle festanti incertezze diventa chiaro che, non sempre, il passato può essere spiegato dal presente. Non sempre, il passato, sceglie di raccontarsi a chi ha bisogno di risposte.
VIDEM – Un libro interessante dello scrittore friulano Luca Quarin
L’attentato di Peteano collegato alla bomba nella scuola slovena
VIDEM – La strage di Peteano, in provincia di Gorizia, dove una bomba il 31 maggio 1972 ha ucciso tre carabinieri, ha ispirato lo scrittore friulano Luco Quarin per il suo secondo romanzo “Di sangue e di ferro”, pubblicato dalla casa editrice torinese Miraggi Edizioni (280 pagine, 19 euro). Il titolo è un gioco di parole, in quanto Andrea Ferro è il narratore e protagonista di una storia che si svolge principalmente in Friuli, ma anche a Gorizia, a Trieste e a Trento. Il romanzo è una lettura impegnativa perché presuppone la conoscenza della violenza e degli omicidi dei rivoluzionari neri negli anni ’60 e ’70, ma è stato scritto in un modo interessante che attira il lettore, pur nel disorientamento iniziale.
Quarin ha optato per due storie parallele che si intrecciano: una immaginaria, l’altra reale. Il giovane Andrea Ferro, che vive a Torino, viene chiamato dall’ospedale di Udine e gli dice che i giorni di sua nonna sono contati e che lei vorrebbe rivederlo. Tornare a casa è molto doloroso per lui, poiché evoca il ricordo dei suoi genitori che, quando era bambino, morirono in un inspiegabile incidente d’auto vicino a Trento, e perché suo nonno faceva parte della cellula neofascista di Udine. Il padre e la madre militavano nella sinistra extraparlamentare (frequentavano la Facoltà di Sociologia di Trento al tempo in cui Renato Curcio stava allestendo lì le Brigate Rosse) e, secondo i carabinieri e i servizi di intelligence, erano coinvolti anche negli omicidi terroristici di sinistra. Il nonno, come già detto, era fedele al fascismo ma non solo, era anche un sovversivo, che probabilmente non era direttamente coinvolto nell’assassinio a Peteano, ma sapeva molto di lui e dei suoi autori
La difficile storia della famiglia si intreccia con quella di un’epoca buia per i nostri luoghi e per tutta l’Italia. Un gruppo di goriziani inizialmente venne sospettato di essere responsabile della strage di Peteano, sulla base di false testimonianze e di prove inventate preparate da alti funzionari dei carabinieri con il consenso e la cooperazione di servizi di intelligence infedeli allo stato. La verità, tuttavia, era molto diversa. La bomba che ha ucciso gli sfortunati carabinieri fu fabbricata e fatta esplodere da terroristi neofascisti che furono successivamente condannati, così come gli ufficiali dei carabinieri e dei servizi segreti che fecero ricadere la responsabilità sul gruppo di goriziani e che inibirono e ostacolarono il lavoro dei giudici.
Ma chi volevano proteggere i carabinieri che depistarono le indagini su Peteano? I giudici veneziani Felice Casson (futuro senatore) e Carlo Mastelloni (fino al suo pensionamento capo della procura della corte di Trieste) erano convinti che l’organizzazione militare segreta Gladio fosse coinvolta nell’attentato, ma lunghe indagini non lo confermarono, sebbene i sospetti siano rimasti. Il ruolo enigmatico dell’organizzazione militare segreta è stato anche affrontato da una speciale inchiesta parlamentare, che ha sottolineato che Gladio è stata particolarmente “attiva” sul confine italo-jugoslavo, che gli sloveni veneziani testarono in prima persona.
Nel romanzo che riporta anche documenti ufficiali e contributi giornalistici (tra cui quello di Claudia Cernigoi), Quarin scrive ampiamente sul deposito di armi ed esplosivi di Gladio scoperto a Opicina, su una collina rocciosa vicino al sentiero Tiziana Weiss. I carabinieri hanno rivelato l’esistenza di questo magazzino (ufficialmente chiamato Nasco) nel febbraio 1972, effettivamente scoperto nell’estate del 1971, ma hanno tenuto la questione in silenzio in modo che la storia del raid di Gladio non fosse divulgata al pubblico.
L’ordigno presumibilmente venne dal deposito di Opicina, con il quale i fascisti (“sfuggirono” a Gladio, ma come facevano a saperlo?) effettuarono non solo l’attentato di peteano ma anche un il fallito attentato (1969) alla scuola slovena di San Ivan a Trieste e forse anche per il massacro di Piazza Fontana a Milano lo stesso anno. Uno dei più grandi depositi di armi ed esplosivi di Gladio scoperto da persone del posto (uno di loro era il figlio di un maresciallo di Opicina) che i carabinieri locali cercarono di coprire, su ordine dei loro superiori e sotto la pressione dello “stato profondo”. Ma non per sempre.
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VIDEM – Zanimiva knjiga furlanskega pisatelja Luce Quarina
Črni obroč od bombe na slovenski šole, Nabrežine in atentata pri Petovljah
VIDEM – Atentat v Petovljah na Goriškem, kjer je eksplozija bomba 31. maja 1972 ubila tri karabinjerje, je navdihnil furlanskega pisatelja Luco Quarina za njegov drugi roman Di sangue e di ferro (Iz krvi in železa), ki je izšel pri turinski založbi Miraggi edizioni (280 str., 19 evrov). Naslov je besedna igra, saj je Andrea Ferro pripovedovalec in protagonist zgodbe, ki se v glavnem odvija v Furlaniji, a tudi v Gorici, Trstu in Trentu. Roman je zahtevno branje, ker predpostavlja poznavanje nasilja in atentatov črnih prevratnikov v šestdesetih in sedemdesetih letih prejšnjega stoletja, a napisan na zanimiv način, ki ob začetni zbeganosti pritegne bralca.
Quarin se je odločil za dve vzporedni zgodbi, ki se prepletata: eno izmišljeno, drugo resnično. Mladega Andrea Ferra, ki prebiva v Turinu, pokličejo iz videmske bolnišnice in mu sporočijo, da so babici šteti dnevi in bi ga zato rada videla. Vrnitev domov je zanj zelo boleča, saj mu prikliče spomin na starša, ki sta, ko je bil otrok, umrla v nepojasnjeni prometni nesreči pri Trentu, njegov pokojni dedek pa je bil voditelj videmske neofašistične celice. Mama in oče sta bila prepričana levičarja (študirala sta na Fakulteti za sociologijo v Trentu ravno v času, ko je tam Renato Curcio ustanavljal rdeče brigade) in po mnenju karabinjerjev in obveščevalnih služb tudi vpletena v levo obarvane teroristične atentate, stari oče, pa kot rečeno, prepričan fašist. Ne le to, temveč tudi prevratnik, ki najbrž ni bil direktno vpleten v atentat v Petovljah, a je o njem in njegovih izvajalcih veliko vedel.
Trpka družinska zgodba se prepleta z zgodovino tistih za naše kraje in za vso Italijo temnih časov. Za atentat v Petovljah je bila sprva osumljena skupina Goričanov na osnovi lažnih pričevanj in montiranih dokazov, ki so jih pripravili ob privoljenju in sodelovanju državi nezvestih obveščevalnih služb visoki karabinjerski častniki. Resnica pa je bila povsem drugačna. Bombo, ki je ubila nesrečne karabinjerje, so izdelali in nastavili neofašistični teroristi, ki so bili pravnomočno obsojeni, kot tudi karabinjerski častniki in podčastniki, ki so krivdo za atentat hoteli naprtiti nedolžnim Goričanom, potem pa z vsemi sredstvi zavirali in ovirali delo sodnikov.
Koga so hoteli zaščititi karabinjerji, ki so ovirali preiskavo o Petovljah? Beneška sodnika Felice Casson (bodoči senator) in Carlo Mastelloni (do upokojitve je bil vodja tožilstva na tržaškem sodišču) sta bila prepričana, da je bila v atentat tako ali drugače vpletena tajna vojaška organizacija Gladio, dolgotrajne preiskave tega sicer niso potrdile, sum pa ostaja. O zagonetni vlogi tajne vojaške organizacije se je ukvarjala tudi posebna parlamentarna preiskava, ki je izpostavila, da je bil Gladio posebno »aktiven« na italijansko-jugoslovanski meji, kar so na lastni koži preizkusili Beneški Slovenci.
Quarin v knjigi na osnovi uradnih dokumentov in novinarskih prispevkov (med drugim tudi Claudie Cernigoi) veliko piše o skladišču orožja in razstreliva organizacije Gladio, ki so ga odkrili v Nabrežini na skalnatem obronku v bližini razgledišča Tiziana Weiss. Domači karabinjerji so februarja leta 1972 dejansko inscenirali odkritje tega skladišča (uradno se je imenoval Nasco), ki so ga v resnici odkrili poleti leta 1971, a so stvar zamolčali, da ne bi zgodba o rovarjenju Gladia pronicnila v javnost.
Iz nabrežinskega skladišča naj bi prišlo razstrelivo, s katerim so fašisti (»izmaknili« naj bi ga Gladiu, a kako so vedeli zanj?) izvedli ne samo atentat v Petovljah, a tudi eksploziv vrste T4 za spodleteli atentat (1969) na slovensko šolo pri Sv. Ivanu v Trstu in morda tudi za pokol v milanski Kmečki banki istega leta. Eno največjih skladišč orožja in razstreliva Gladia sta odkrila domača fanta (eden od njiju je bil sin nabrežinskega marešala), domači karabinjerji pa so na ukaz nadrejenih in na pritisk »globoke države« vse prikrili. A ne za vedno.
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